DIG/ Lancé le 30 novembre 2017 à travers un road-show sous-régional, l’emprunt obligataire de 100 milliards de francs de l’Etat gabonais dénommé « EOG 6,5 % Net 2017-2022 » a récolté, au final, un succès bien au-délà des espérances du gouvernement.
En effet, l’opération a été souscrite à hauteur de 131,39 % soit au final 131,3 milliards de francs.
D’après les partenaires techniques de l’Etat, Attijari Securities Central Africa (Asca) et BGFI Bourse, l’opération a attiré des investisseurs de divers pays (Gabon, Cameroun, Togo), de différentes catégories (Banques, assurances, organisme de retraite, établissements financiers, sociétés) et des personnes physiques ( Fonctionnaires, professions libérales, agents du secteur privé, agents d’organismes internationaux , retraités).
Selon le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement durable, Régis Immonhault Tatagani, l’émission a permis d’apurer partiellement l’encours des moratoires intérieurs et d’assainir le bilan des banques locales via un mécanisme de compensation pour un montant 64,468 milliards de francs et de dégager des ressources, d’un montant de 66,92 milliards de francs, pour le financement des dépenses du Plan de relance de l’Economie, inscrites au budget de l’année en cours.
Il s’agit notamment de l’achèvement des travaux de construction du palais des sports de Libreville qui doit accueillir la coupe d’Afrique de handball au mois de janvier prochain, la construction de neuf centres de formation professionnelle, de nouvelles salles de classe et l’équipement de certains établissements scolaires en matériels didactiques.
Une partie des fonds sera aussi consacré aux travaux de réhabilitation de la route PK5-PK12, l’aménagement des voiries de la capitale, la construction des structures sanitaires ou encore pour le développement de la production agricole.