DIG/ Annoncé en convalescence à l’hôpital d’instruction militaire de Rabat au Maroc, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba ne ménage finalement pas sa santé « pour le bien-être de ses compatriotes et la bonne marché du pays, plongé dans une incertitude et une angoisse depuis ses sérieux ennuis de santé ».
Le président de la République aurait tenu samedi 1er décembre 2018 une première réunion de travail avec les responsables de son cabinet, indique le directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga sur sa page Facebook.
Trois dossiers auraient été traités lors de cette réunion d’une heure trente environ. Le premier a eu trait à l’accord-cadre avec le FMI ; le second au secteur pétrolier dont un certain nombre de permis d’exploration et d’exploitation devraient bientôt être renouvelés ; et le troisième et dernier concerne l’ébauche d’un plan destiné à favoriser l’emploi.
« La croissance attendue en 2019 au Gabon est de l’ordre de 5,5 %. C’est ce qu’indique entre autres le FMI. Il faut faire en sorte que cette croissance soit plus inclusive, c’est à dire le plus possible créatrice d’emplois. Nous devons y travailler d’arrache pied », explique une source proche du dossier cité par le DC Laccruche Alihanga.
Une autre source précise que « ces réunions de travail » devraient être « institutionnalisée » durant la période de convalescence du président au Maroc, autrement dit se tenir à fréquence régulière.
« Le président souhaite que ces réunions de travail aient lieu tous les jours. Leur fréquence sera déterminé en accord avec le corps médical », précise-t-elle.
Cette première réunion s’est tenue en présence du directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga, du secrétaire général, Jean-Yves Teale, du chef du protocole, François Epouta, et du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni… Mais en l’absence très remarquée des principaux ministres concernés par ces dossiers urgents, à savoir le ministre de l’Economie (Jean-Marie Ogandaga), du Pétrole ( Pascal Houagni Ambouroue), et du Travail (Julien Nkoghe Békalé).