DIG / Le groupe minier français Eramet a vu son bénéfice net chuter drastiquement, passant de 109 millions d’euros (plus de 71 milliards de FCFA) en 2023 à seulement 14 millions d’euros (environ 9 milliards de FCFA) en 2024. Soit une chute de 62 milliards de francs.
Une dégringolade que Christel Bories (photo), PDG du groupe, a qualifiée de « difficile », en pointant du doigt les contretemps majeurs enregistrés au Gabon et en Nouvelle-Calédonie.
L’année a, en effet, été marquée par des arrêts de production de manganèse au Gabon, conséquence directe de la crise de l’acier en Chine, principal marché pour le groupe.
Parallèlement, la Nouvelle-Calédonie a connu de sérieuses difficultés sur le segment du nickel, aggravant la situation financière d’Eramet.
Malgré ce contexte délicat, le groupe affirme rester mobilisé pour surmonter ces obstacles et adapter sa stratégie face aux fluctuations des marchés mondiaux.
Une résilience qui, espère-t-il, permettra de renouer avec la croissance dans les années à venir.
