Eviction de Noureddin Bongo Valentin : Ce qu’en pense Barro Chambrier

DIG/ L’éjection surprise, lors du Conseil des ministres du 13 septembre 2021, de Noureddin Bongo Valentin, et la suppression (supposée) de son poste de Coordonnateur général des affaires présidentielles a provoqué de multiples réactions dans l’opinion publique. Notamment dans les rangs de l’opposition gabonaise.

Interrogé par Radio France internationale (RFI), le potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2023, Alexandre Barro Chambrier, s’est montré très sec :

« Une mise en scène grotesque d’un personnage qu’on nomme aujourd’hui, que demain on enlève, qu’après-demain on va renommer.

Ce sont des manœuvres sordides, suspectes, qui font peser de gros risques sur la démocratie », a t-il déclaré sur les ondes de RFI.

Pour la présidence de la République, la remise de Noureddin Bongo Valentin à son administration d’origine, « n’est pas un licenciement », encore moins « une mise à l’écart ou un renvoi », a assuré dans une conférence de presse, le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha.

«C’est d’un commun accord et en bonne intelligence que le départ de la présidence a été acté.

L’entente entre les deux hommes, dont vous connaissez les liens par ailleurs, est absolument parfaite. Comme l’a décrit monsieur Noureddin Bongo Valentin dans sa lettre ouverte, ce n’est pas la fin de l’histoire mais le début d’un nouveau chapitre. »

Après s’être auto-satisfait de son bilan de 2 ans à la tête de la Coordination générale des affaires présidentielles, plusieurs langues prêtent le nouveau poste de Haut-Commissaire de la République au rejeton du Chef de l’Etat.

(Avec RFI)

 

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