DIG/ D’après la direction générale de la Comptabilité et du Trésor public (DGCPT), au terme des six premiers mois de l’année 2017, le budget en recettes s’est établi à 855,2 milliards de FCFA, soit une augmentation de 13,4% par rapport à la même période une année plus tôt. Cette évolution est attribuable à la hausse des recettes pétrolières, nonobstant la diminution des autres recettes.
En effet, sur une prévision de 520,1 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative de l’année, 289,9 milliards ont été collectés au premier semestre 2017, soit un taux de réalisation de 55,7%. Comparativement à la même période en 2016, les recettes pétrolières ont augmenté de 74,8% du fait de leur amélioration dans l’ensemble des composantes, en liaison avec l’appréciation du cours du baril, malgré la diminution de la production pétrolière.
Les autres recettes sont constituées des recettes hors pétrole, des recettes des comptes spéciaux et des dons reçus. Elles ont baissé de 3,9% à 565,3 milliards de FCFA en raison de la réduction des recettes hors pétrole (-4,4%) et des recettes des comptes spéciaux (-1,4%), malgré la réception d’un don de 1,0 milliard de FCFA. Arrêtées à 1139,7 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2017, les recettes hors pétrole recouvrées se sont établies à 498,3 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 43,7%.
Leur repli, par rapport à celles collectées au premier semestre de l’année précédente, est tributaire essentiellement à la diminution du recouvrement aussi bien des droits de douanes (-18,6%) que des impôts directs (-1,4%).
Dépenses* Au terme des six premiers mois de l’année 2017, les dépenses budgétaires ont enregistré un accroissement de 0,8% à 893,9 milliards de FCFA. Hors paiement des intérêts de la dette publique (dépenses primaires), elles ont baissé de 1,0% pour s’établir à 787,2 milliards de FCFA. Les dépenses primaires sont constituées des dépenses de fonctionnement, des dépenses d’investissement et des autres dépenses n’intégrant pas le paiement des intérêts de la dette publique.
Budgétisées à 1 089,2 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2017, les dépenses de fonctionnement ont été exécutées à hauteur de 588,9 milliards de FCFA au premier semestre de l’année 2017, soit un taux de réalisation de 54,1%.
Du fait du recul de la mobilisation des financements sur les ressources propres (-76,6%) et sur ressources extérieures (-52,6%) les dépenses d’investissement exécutées ont enregistré une diminution de 65,7% au terme des six premiers mois de l’année 2017 pour s’établir à 58,3 milliards de FCFA. Elles inscrivent ainsi un taux d’exécution de 13,8%.
Les autres dépenses, composées notamment des protocoles transactionnels signés par l’Etat, des dépenses affectées au fonds d’entretien routier (FER) et de la prise en charge des engagements des entreprises publiques et parapubliques, se sont établies à 140 milliards de FCFA. Elles se sont considérablement raffermies.