DIG/ Annoncée le 4 octobre 2017, la cessation des activités de Ressources golden gram Gabon (REG) pourrait entraîner le licenciement économique de près de 144 employés sur les 400 que compte l’entreprise.
La filiale de la société minière marocaine Managem, spécialisée dans l’exploitation de l’or, notamment dans la mine de Bakoudou dans le département de Lékoko (Haut-Ogooué), l’aurait dernièrement annoncé à ses employés pour des motifs d’ordre économique.
Un justicatif qui n’a pas convaincu la Confédération syndicale gabonaise ( Cosyga), pour qui ces motifs ne sauraient justifier un licenciement d’ordre économique de la part de Ressources golden gram Gabon.
« Après analyse du rapport économique présenté par l’employeur aux salariés, il en ressort que l’exploitation de cette mine d’or de Bakoudou a été planifiée sur une durée de quatre ans et a produit 4 200 kg d’or. Le gisement étant arrivé à terme, REG n’a pas de choix que de fermer le site avec la possibilité de réinvestir énormément d’argent dans la recherche d’un nouveau site. Ainsi, cette entreprise jouit d’une bonne santé financière. Elle ferme donc ses portes pour des fins d’exploitation du gisement d’or de Bakoudou », a indiqué le secrétaire confédéral, Sanisse Mindoumbi cité par le site Le Nouveau Gabon.
C’est en 2010 que le groupe Managem a conclu, avec le gouvernement, une convention pour l’exploitation de la mine d’or de Bakoudou et l’exploration des extensions de ce gisement.
Une seconde convention avait été signée avec le même groupe pour l’exploitation et le développement du projet aurifère d’Etéké, non loin de Mimongo, à travers ses filiale Ressources Golden gram Gabon et Managem Gabon.
Noter qu’après sept ans d’activités, un peu plus de cinq tonnes d’or seulement ont été produites. Ce qui est bien peu, tant pour le groupe marocain que pour le gouvernement gabonais, qui fait de l’or une ressource stratégique.