Alors que des rumeurs relayées par le site d’information Africa Energy Intelligence font état d’une négligence humaine à l’origine de l’explosion du bac de stockage qui a fait 1 mort et 6 blessés sur le site d’Obangué-Est, les deux enquêtes administratives et judiciaire diligentées pour en déterminer les véritables causes se précisent.
Selon le média en ligne, « Le réservoir TK1, qui a explosé, faisait régulièrement l’objet, depuis 2012, de plaintes de la part des délégués du personnel d’Addax à Obangue. Des fuites étaient apparentes mais les dirigeants locaux considéraient que cela ne justifiait pas d’interrompre la production pour des travaux de maintenance ».
Le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures n’a pas souhaité commenter, ni donner suite à ces affirmations.
Selon le département, l’information judicaire sera menée par le parquet de Port-Gentil. Quant à l’enquête administrative, elle sera conduite par la direction générale des Hydrocarbures. Celle-ci a déjà sollicité l’expertise de la Société générale de Surveillance (SGS).
Cette dernière a déjà proposé au ministre du Pétrole et des Hydrocarbures deux inspecteurs : Un pour étudier le comportement du fluide et ses conséquences dans le réservoir, et un autre, spécialiste des équipements sous pression afin d’étudier le comportement de la structure et du pipe, pour déterminer avec exactitude l’origine du tragique accident.
Le directeur général de l’Environnement Louis Léandre Ebobola Tsiba a d’ores et déjà rassuré quant aux possibles conséquences environnementales de cette explosion. Notamment, le nettoyage rapide de l’huile déversée pour éviter qu’elle ne se retrouve dans les cours d’eau et les marécages environnant.