DIG/ Les rumeurs et forts soupçons qui laissaient supposer l’implication du Club de Libreville dans le scandale des fausses créances des entreprises sont donc totalement infondés.
En effet, dans le cadre de ses investigations, la Task Force sur la dette intérieure avait lancé, le 4 novembre 2020, une convocation à l’endroit de 14 entreprises du Club de Libreville 7 dont la créance avait fait l’objet de rachat.
Ces dernières devaient impérativement se présenter munies de toutes les pièces justificatives à l’immeuble Diamant 2 au 4e étage, du 5 au 9 novembre 2020.
Il s’agissait notamment des entreprises suivantes : Atrium, Automobile 2A, Bativert International, CCR, Contractor, Entretien 2A, Eva TP, HM Distribution, Le Tisserand, Nine Engenering, SETEG, SGIE, SIM BTP, Wood Africa et MIKA Services
D’après la Task Force sur la dette intérieure, les entreprises inscrites dans le Club de Libreville ne sont pas concernées par ce scandale.
« Le Club de Libreville est hors de cause. Il n’a rien à voir dans cette affaire. Il n’a fait que ce qui lui était demandé, à savoir régler des créances qu’on lui a présenté comme étant régulières et donc éligibles à remboursement.
Quant au fait de dire que si l’Etat revient en l’espèce sur ses engagements, cela envoie un mauvais signal, c’est non seulement archi-faux mais c’est l’exact inverse qui est vrai.
L’objectif de l’Etat est de payer, en totalité et dans les meilleurs délais, ce qu’il doit effectivement payer.
Pour preuve, à date, toutes les dettes de moins de 70 millions ont déjà été soldées pour un montant de 4 milliards de francs CFA », a tenu à clarifier Jessy Ella Ekogha.