DIG/ La célébration du 1er mai 2017 a permis de mettre officiellement au grand jour les allégations et diffamations accablantes portées contre la Banque gabonaise de développement (BGD) et son directeur général, devant les employés, parents et amis venus partager ces moments de réjouissance à l’esplanade de son siège social au centre-ville, honorant ainsi la vie professionnelle des travailleurs du monde entier.
Revenant sur les trois principaux points des accusations portées contre sa personne, à savoir l’octroi « fictif » des crédits, l’identification des bénéficiaires « fictives des prêts » et la révélation des informations des comptes des clients, le directeur général de la BGD Roger Owono Mba, a tordu le cou à ces « rumeurs et incriminations » qui cristallisent les passions des internautes ces derniers temps sur les réseaux sociaux.
Dans son élan de dénonciation, il a qualifié ces informations« d’incohérentes et d’illogiques » au regard des principes de rentabilité censés favoriser la croissance et le développement d’une banque.
« Comment est-ce possible d’octroyer des crédits fictifs à des personnes physiques et morales fictives sans atteindre en retour de celles-ci des intérêts ? Ce n’est pas à vous les banquiers que l’on peut expliquer ce genre de choses», s’est-il interrogé tout en interpellant la conscience professionnelle des employés. Avant d’appeler ces derniers à la vigilance en les sommant sans détours et de manière radicale en ses termes : « Ceux qui savent qu’ils ne veulent plus continuer à travailler avec nous, ils sont libres de partir », en s’adressant certainement indirectement aux employés malveillants.
Malgré « les charges très élevées et l’amenuisement des ressources disponibles » liés à la conjoncture économique actuelle, le directeur général de la BDG a affirmé que son institution bancaire a réalisé des performances remarquables. Ce qui lui permet de poursuivre normalement le développement de ses activités sur la capitale.
Quant au délégué du personnel, il perçoit dans cette campagne de dénigrement, une manœuvre malveillante visant à obérer la croissance financière et l’évolution significative de cette Banque.
« L’heure est donc arrivée pour nous de nous souder les coudes. L’image de notre entreprise est ternie par des personnes véreuses qui pensent bien faire. Alors qu’elles nous éloignent de nos clients qui peuvent nous apporter des ressources nécessaires à notre survie. Tendons-nous la main et travaillons de façon unis comme les cinq doigts de la main », a-t-il martelé ouvertement en invitant ses collaborateurs à travailler à l’unisson.
La Rédaction