DIG/ Pris à partie par l’actuel Vice-Premier ministre en charge de l’Habitat et du Logement pour résultats insuffisants, la Société nationale du logement social (SNLS) tente aujourd’hui, tant bien que mal, à défendre son bilan.
Selon l’équipe dirigeante, démarré en 2013, le programme immobilier de la Société nationale du logement social (SNLS) porte sur la construction de 2049 logements et la production de 650 parcelles viabilisées représentant un coût global de 55,6 milliards de francs CFA.
Sur la construction de logements, près d’un millier d’unité seraient en cours de construction dont 845 en voie d’achèvement.
« La SNLS a partagé avec les acquéreurs, un plan de livraison, après avoir identifié les réservations ayant un financement disponible. Il convient de préciser que, pour les acquisitions avec ouvertures de prêt immobilier et préalablement à tous déblocages desdites ressources, la SNLS a financé, sur fonds propres, 30% au moins des travaux réalisés. Parallèlement, l’entreprise s’est efforcée de financer les travaux de terrassement des sites de construction Saba, Ebacore et Bativert », a indiqué un responsable de la SNLS.
Au sujet de la production des parcelles, l’entreprise a lancé un projet de 650 parcelles viabilisées représentant un coût de 4,6 milliards de francs CFA financé en partie par Orabank. Actuellement près de 400 parcelles ont déjà été produites.
Difficultés* Pour financer tous ces travaux, la SNLS a dû mobiliser, indique la direction générale, sur la période de 2013-2016, une somme globale de 15,6 milliards de francs CFA grâce à ses ressources propres produits à partir des cessions de terrain. Mais également par le recours aux emprunts auprès de la Caisse des dépôts et de consignation, d’Orabank et de l’Union gabonaise de banque (UGB).
» Au total, toutes les productions à savoir : logements et parcelles viabilisées sont en grande partie déjà réservées suivant les différents modes d’acquisition : location-vente, ventes au comptant avec condition supervisée du prix convenu ou avec ouverture de crédit immobilier. Les logements qui ne sont pas en location-vente sont également réservés à travers le versement d’un dépôt-garanti en vue d’une acquisition en vente direct. Il est à noter que les dits travaux sont exécutés par l’entreprise EGCA selon un marché régulièrement signé« , a souligné le DG de la SNLS.
Malgré l’enthousiasme suscité auprès du grand public, ces programmes connaissent actuellement quelques écueils liés à l’absence d’infrastructures de base à savoir entre autres, la voie d’accès, l’adduction en eau potable et l’électricité qui constituent les éléments vitaux pour tout individu, regrette Paul Mapessy.