DIG/ Alors que son offre ne couvre que partiellement la capitale, Canalbox affiche déjà des résultats impressionnants en 7 mois d’activités.
Malgré ses tarifs jugés encore très élevés par les consommateurs (45 000 francs par mois pour un débit de 50 mégabits), l’offre internet très haut débit 100 % fibre promue depuis octobre 2017 par le Group Vivendi Africa (GVA) Gabon, tend progressivement à s’imposer dans le marche lucratif de la fibre optique à domicile.
Entamé dans le nord de Libreville grâce à la capacité apportée par le câble sous-marin ACE géré par un consortium ayant Orange pour chef de file, Canalbox revendique aujoud’hui 40,73 % de parts de marché, pour un chiffre d’affaires mensuel de 49,8 millions de F CFA.
Il se place derrière son unique concurrent, Gabon Telecom (59,27 %). La filiale du groupe français se maintient également à la deuxième place (17,45 % de parts de marché) sur le segment résidentiel incluant aussi le mobile et les MNVO (opérateurs de réseau mobile virtuel).
« Pour en arriver là, il a fallu conclure des accords, notamment avec la Société de l’eau et de l’électricité du Gabon pour utiliser ses pylônes électriques afin d’y accrocher un réseau en fibre optique. Ce qui était loin d’être gagné. Un accord décisif est entériné en août 2017, qui a permis le lancement commercial deux mois plus tard. Nous avons été confrontés à du lobbying négatif et y avons vu une manœuvre de la concurrence », a relevé Mamadou Mbengue, directeur général de GVA Gabon, interrogé par notre confrère Jeune Afrique.