DIG/ Le président exécutif du réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac), Nicaise Moulombi a plaidé le week-end dernier à Accra au Ghana, auprès des responsables du Fonds d’investissement pour le climat (CIF), davantage de financements en faveur des agendas 2030 des Nations-unies et 2063 de l’Union africaine.
L’objectif est d’accélérer, selon lui, la mise en œuvre du mécanisme de « réduction des CO2 provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts » (REDD+).
Pour cela, Nicaise Moulombi qui parlait au nom des organisations de la société civile de la sous-région, a souhaité que celle-ci soient mises au centre du processus en vue d’impacter directement les populations cibles et réduire considérablement le taux de chômage à travers la revalorisation de l’économie verte.
Il a invité, par ailleurs, les bailleurs de fonds à travailler en synergie avec les institutions sous – régionales, telles que la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en raison de leur expertise avérée en la matière.
La réunion d’Accra a eu lieu à l’initiative de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement et visait à évaluer les dix années d’activités du CIF et de discuter sur des domaines de programmes futurs via l’analyse des priorités visant une meilleure orientation des actions.