DIG/ Signée le 6 octobre 2021, la convention liant la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et le ministère en charge de la Formation professionnelle est rentrée dans une phase pratique.
D’où la visite effectuée par direction générale de la formation (DGFP) professionnelle conduite par sa responsable Arielle Aurore Ambenga, le vendredi 12 novembre 2021, au Centre des métiers (CDM) Jean Violas, sis à Owendo.
Mme Ambengat et ses collaborateurs, à l’invitation de la direction générale de la SEEG, ont ainsi fait le tour des plateaux techniques, des salles de cours et des locaux dans lesquels ces cours sont préparés. Ce qui leur a permis de mieux apprécier le cadre et la qualité des formations professionnalisantes dispensées dans ce fleuron national.
De quoi se faire une opinion par rapport à l’accompagnement de l’État.
« Dans ce sens, nous allons accompagner la SEEG au niveau des concours de recrutement des stagiaires externes, en mettant en place un comité pilote qui travaillera avec l’entreprise pour que, à chaque étape de la formation, nous puissions être en accord avec ce que nous faisons« , a indiqué la directrice générale de la Formation professionnelle.
Il faut savoir que cette convention entre dans le cadre de la stratégie de la SEEG pour le renforcement et le développement des compétences dont elle a besoin pour ses activités.
D’une durée d’un an, elle permet la mise en place d’un système pédagogique conforme à la réglementation en vigueur.
Elle débouchera, au terme des cursus, sur des diplômes reconnus par l’État et valables dans les entreprises des secteurs eau et électricité.
Actuellement, le CDM accueille une promotion de 57 stagiaires dans les domaines d’électriciens de réseaux, plombiers de réseaux, mécaniciens et électromécaniciens, a confié le directeur général de la SEEG, Alain Patrick Fulgence Kouma.
Le CDM existe depuis plus de 40 ans. Il a connu des difficultés qui ont conduit à l’arrêt de ses activités pendant de nombreuses années.
À son arrivée à la tête de la SEEG, Alain Patrick Fulgence Kouma a, alors, décidé de le réhabiliter, en offrant des formations diplômantes.
L’objectif étant de répondre à l’évolution et à la demande des secteurs de l’énergie et de l’eau. Mais aussi et surtout à assurer la pérennité du service public de l’eau et de l’électricité par le recrutement des compétences qui compenser des départs inéluctables à la retraite.