Selon l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), le détournement du trafic international entrant sur le territoire national à partir des équipements dénommés « SIMBOX » ont déjà engendré une perte financière de 13 milliards de francs à l’Etat en 2015.
Une étude présentée aux participants du séminaire organisé le 9 Aôut dernier par l’Arcep a révèle que les cinq méthodes utilisées pour accéder frauduleusement aux réseaux et services d’opérateurs Telécoms sont les suivantes : Le Piratage de PBX, le Piratage de IP-PBX, la fraude d’abonnement (applications), la fraude via les concessionnaires et la fraude d’abonnement usurpation d’identité.
« Si la vulgarisation de services nouveaux, tels que la technologie de la Voix sur Internet (VoIP) et l’avènement de la 4G, ont révolutionné le marché de la téléphonie mobile, ils ont aussi facilité le développement de la fraude téléphonique sous des formes diverses. Laquelle fraude est aussi liée à l’importation illicite de terminaux de télécommunications au Gabon », a déploré le Président de l’Arcep.
Pour mettre un terme à cette pratique, l’Autorité de régulation a mis en place un comité inter-opérateurs de lutte contre la fraude téléphonique ayant pour rôle de veiller au respect des prescriptions légales et réglementaires en vigueur. Mais également, un service interconnexion et trafic international Entrant (SITIE), chargé de la supervision dudit trafic et de la détection des numéros frauduleux, en partenariat avec la société TELSIG.
A ce jour, 9 personnes ont été arrêtées en flagrant délit de détournement d’appels téléphoniques entrants et sont actuellement poursuivies devant les instances judiciaires compétentes.