DIG/ Selon les données du ministère de l’Agriculture et de l’élevage, le Gabon a produit 41 millions d’œufs en 2017. Soit une légère augmentation de 2% par rapport à 2016 ( 40 millions).
Aujourd’hui, la filière nationale couvre 70 % des besoins nationaux. La Société meunière et avicole est en tête de file avec 55 % de la production totale. Près de 30% de la production d’œuf est donc importée.
« On note une augmentation du nombre d’exploitations à hauteur de 68% qui traduit un intérêt des populations aux activités d’élevage dont une proportion de 80% est détenue par les nationaux », indique le ministère de l’Agriculture.
En 2018, grâce à l’appui financier de la Bad et des autres partenaires au développement, la production devrait augmenter de 12% pour s’établir à 46 millions de tonnes.
D’une manière générale, outre la filière des œufs, les autres filières de production sont la filière des ruminants avec SIAT Gabon qui détient la plus grande part du cheptel bovin mais dont la production reste faible par rapport aux espaces disponibles. Et enfin, la volaille et le porc (cycles courts et fortement importés).
La production, quoiqu’en légère augmentation, reste en dessous des besoins nationaux. A ce sujet, l’opérateur indien L7H est très attendu dans l’augmentation de la production nationale.
« Les agro industries et la modernisation des filières animales péri-urbaines doivent servir de moteur pour combler le déficit de production et le développement des chaines de valeurs. Toutefois, la structuration de l’élevage villageois à fort impact social doit être assurée par un encadrement de proximité et une prise en compte des races locales rustiques », souligne le ministère de l’Agriculture.