DIG/ D’après les notes de conjoncture de la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, les six premiers mois de 2017 font ressortir un fléchissement de l’activité pétrolière.
En effet, la production nationale de pétrole s’est repliée de 7,2% à fin juin 2017, pour se situer à 5,36 millions de tonnes (39,1 millions de barils).
Cette baisse s’explique, entre autres, par le déclin naturel des champs, conjugué aux difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’Opep (baisse de 9 000 barils/jour) pour réduire l’offre mondiale de pétrole. Parallèlement, les exportations ont régressé de 11,5%, s’établissant à 4,8 millions de tonnes.
Cependant, suite à la fermeté des cours observée en début d’année, le prix moyen du Brent a progressé de 30,4%, contre une augmentation de 37,5% du prix moyen des bruts gabonais. Dans le même temps, le taux de change moyen du FCFA par rapport au dollar s’est apprécié de 3,1% à 606,28 FCFA.
S’agissant de la valeur des exportations de pétrole brut, elle a progressé de 43,4% à fin juin 2017 à 1089,2 milliards de FCFA.
Ce rebond est consécutif au relèvement du prix moyen du brut gabonais et à l’appréciation du taux de change (+1,2% à 600 FCFA pour un (1) dollar américain), en dépit d’une diminution des quantités commercialisées sur le marché international (-33,2%).
Par destination, la Chine est le premier importateur de pétrole du Gabon au premier semestre 2017 avec 41,9% des parts. Celle-ci est suivie de la Malaisie (12,6%), de Trinidad et Tobago (10,4%), de l’Australie (9,9%) et de l’Italie (7,2%).