DIG/ Le Gabon doit la réussite du nouvel accord triennal d’appui budgétaire conclu le 28 juillet 2021 avec le Fonds monétaire international (FMI) et portant sur un montant de 320 milliards de francs à un seul homme et son équipe : Noureddin Bongo Valentin.
En effet, dans un courrier adressé au Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, après son « limogeage », le 13 septembre 2021, de la Coordination générale des Affaires présidentielles, le fils du Président de la république âgé de 29 ans a revendiqué la paternité de plusieurs succès depuis sa nomination à cette prestigieuse fonction le 5 décembre 2019.
Il cite notamment le récent accord avec le FMI. Mais également le toilettage de la dette intérieure, lequel a permis à l’Etat de sauver près de 600 milliards de francs de dettes fictives.
« Durant ces vingt et un mois écoulés, la coordination générale a fait tout ce qui était en son pouvoir pour s’en montrer digne. Nous croyons pouvoir dire aujourd’hui, avec humilité et lucidité, que le contrat a été rempli.
Durant cette période à vos côtés au sein de la Présidence de la République, d’importants résultats ont été obtenus sur les dossiers que vous nous avez confiés ou demandé de superviser.
Le pilotage effectué a tout d’abord donné des gages de bonne gestion, pris au sérieux par les institutions financières internationales, comme l’indique la signature le 28 juillet 2021 de la Facilité Elargie de Crédit du FMI, avec à la clé un appui budgétaire sur trois ans d’environ 320 milliards de FCFA.
Ou encore la revalorisation de la notation crédit du Gabon par l’agence de notation Moody’s en juillet 2021.
Il a engendré des économies significatives pour l’Etat, qui s’est délesté de plus de 600 milliards de FCFA de créances réclamées, qui se sont révélées injustifiées après audit », a souligné l’ex-CGAP.