DIG/ D’après les chiffres de la Direction générale des Hydrocarbures, à fin septembre 2020, la production nationale de pétrole brut a fléchi de 0,8% pour se situer à 8,1 millions de tonnes métriques (59,55 millions de barils).
L’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir explique ce léger repli enregistré au troisième trimestre par rapport aux deux premiers, malgré les bonnes performances réalisées par Vaalco sur le champ Etame et BWE.
Parallèlement, les exportations ont reculé de 6,9% à 7,4 millions de tonnes métriques sur les neuf premiers mois, en raison de la baisse de la demande mondiale du fait de la pandémie du coronavirus et des mesures barrières prises par les Gouvernements pour freiner sa propagation.
L’Asie reste la principale destination du brut gabonais, avec 79% du volume des exportations.
Par ailleurs, le Brent s’est situé à 40,82 dollars le baril en moyenne contre 64,66 dollars en 2019, alors que le panier de brut gabonais s’établissait à 39,22 dollars en moyenne sur neuf mois.
Cela a représenté des baisses respectives de 36,9% et 38,7% en glissement annuel.
La chute des prix est liée au ralentissement de la demande mondiale, accentuée par la paralysie des transports.
Le niveau de prix le plus bas a été enregistré au cours du second trimestre avec 25,39 dollars le baril de pétrole gabonais avant la remontée à 43,09 dollars en moyenne sur le troisième trimestre.
Le taux moyen de change du franc CFA par rapport au dollar s’est stabilisé à 584,151 FCFA (+0,1%) pour 1 dollar américain.
