DIG/ D’après les données du ministère de l’Agriculture, le Gabon importe chaque année pour 450 milliards de francs de produits alimentaires en provenance particulièrement de pays comme le Brésil, la France, l’Afrique du sud ou encore du Cameroun et du Congo voisin.
Ainsi, chaque année, le pays importe 65 000 tonnes de poulets surgelés, 3000 tonnes de croupions et 600 tonnes de pattes de poule pour une facture globale de 65 milliards de francs.
Pire, bien que disposant de sols fertiles, le secteur agricole gabonais dépend encore aujourd’hui à plus de 60 % des importations, preuve de l’échec du programme Graine.
La mise en place de 5 zones agricoles à forte productivité (ZAP) dans les localités de Kango et Andeme dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans le Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué devrait permettre d’inverser la tendance.
L’objectif d’ici 2022 étant d’atteindre une production de 20 000 tonnes de riz, 200 000 tonnes de maïs et soja, 51 000 poulets de chair, 18 000 porcs ou encore 40 000 bovins.
