DIG/ Comme l’avait annoncé le directeur général des Hydrocarbures, Bernadin Mve Assoumou, il faut désormais s’attendre à des fluctuations à la hausse comme à la baisse des prix des carburants à la pompe, selon les caprices du marché.
Depuis le 1er juin 2019, le prix du super (Essence) est passé de 655 à 695 FCFA soit 40 FCFA de plus. Tandis que le litre de gazole est désormais vendu à 670 FCFA contre 625 FCFA avant le 31 mai 2019 ou 470 FCFA , il y a 10 ans.
La plus haute augmentation concerne le pétrole lampant qui connait une hausse de 55 FCFA.
Pour rappel, la levée partielle des subventions sur les produits blancs obéit à une forte recommandation des bailleurs de fonds dont le FMI et la Banque mondiale – partenaires dans le Plan de relance économique- mais également à une réalité économique.
« Il convient de rappeler que pendant la période où les prix à la pompe étaient à la hausse, l’Etat s’est attelé à contenir les variations brutales des cours pour maintenir la paix sociale. Aujourd’hui, l’Etat a moins de marges de manœuvre pour subventionner les liquides blancs. En stoppant ces subventions, nous voulons dégager un surplus de recettes pour le financement des actions régaliennes du gouvernement (infrastructures routières, gratuité de l’accouchement, paiement de la masse salariale…) » avait indiqué Pascal Houangni Ambouroue.
Selon la Direction générale des Hydrocarbures, «le prix des carburants à la pompe résulte d’un mécanisme encadré. Les prix de vente des produits pétroliers aux consommateurs sont calculés régulièrement par la Commission nationale des prix des produits pétroliers (CNPPP sur la base des cours internationaux des prix des produits ».