Gabon Oil Company retrouve son équilibre financier et étend ses tentacules

DIG/ Le Conseil d’administration de Gabon Oil Company (GOC) s’est tenu le vendredi 28 juillet 2017 à son nouveau siège flamant neuf sis à Kalikak sous la présidence de Serge Mickoto.

Les administrateurs ont particulièrement statué sur la restructuration de l’entreprise, les nouvelles stratégies et les perspectives escomptées pour le compte de l’année 2018.

Ils ont également félicité l’Administrateur-Directeur général, Arnauld Engandji-Alandji, – qui a assisté à son premier Conseil d’administration depuis sa nomination à la tête de la GOC en janvier 2016 -, pour la bonne gestion de l’entreprise.

Cette bonne gestion a donc permis à l’unique compagnie nationale pétrolière du pays de retrouver un équilibre financier, après avoir traversé une situation extrêmement délicate.

« Le Conseil a constaté les résultats de l’année qui montrent clairement que nous avons ramené l’entreprise à un équilibre financier. Et aujourd’hui, nous pouvons nous déployer vers une nouvelle stratégie« , a indiqué Arnauld Engandji-Alandji.

Laquelle stratégie implique essentiellement un retrait progressif des opérations à risque étant donné que certaines activités nécessitent des ressources très importantes, qui ne peuvent être obtenues de l’Etat du fait de la crise dans le secteur pétrolier.

Les administrateurs ont donc planché sur le repositionnement visant à placer la GOC dans le rôle de gestionnaire, plus ou moins des participations de l’Etat. C’est-à-dire, céder des intérêts en tant qu’opérateurs à des partenaires qui vont opérer pour le compte de l’entreprise.

Ainsi, cela permettra de minimiser le risque financier sur la GOC. Sur le terme, cela permettra aussi de réduire les charges, vu que le personnel sera mis à la disposition de ces partenaires. Ce qui conduira à la réduction des charges sur le fonctionnement de l’entreprise.

Pour ce qui est des perspectives pour le compte de l’année 2018, trois filiales ont été créées dans le domaine des services.

La première, qui fait dans la logistique, s’occupera de tout ce qui est transit-douanes, transport de produits pétroliers.

La deuxième, c’est la vente au détail. Une entité qui détiendra des stations-services, avoir son propre réseau de distribution.

« Le but pour nous est d’avoir une présence de l’Etat gabonais dans la distribution des produits raffinés, de telle sorte que l’indépendance énergétique qui est le léitmotiv des plus hautes autorités soit atteint », a-t-il expliqué.

La dernière filiale, celle de l’ingénierie et de construction, sera chargée de tout ce qui est travaux de maintenance, de construction et d’entretien des sites pétroliers.

 

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La Redaction

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