Le Gabon occupe la 101e place mondiale sur 176 pays dans le classement 2016 de l’Indice de perception de la corruption établi par l’ONG britannique Transparency International.
Le Gabon perd ainsi 3 places par rapport à 2015 (99e rang) mais conserve son leadership sous-régional en matière de lutte contre la corruption.
Selon Transparency international, l’année 2016 a montré que, dans le monde entier, la corruption systémique et l’inégalité sociale se renforcent mutuellement, conduisant à une désillusion populaire vis-à-vis du monde politique et fournissant un terreau fertile à la montée des politiciens populistes.
« Dans les pays dirigés par des leaders populistes ou autocrates, nous constatons souvent des démocraties en déclin et des tentatives inquiétantes de réprimer la société civile, de limiter la liberté de la presse et d’affaiblir l’indépendance du pouvoir judiciaire. Au lieu de s’attaquer au capitalisme de connivence, ces leaders installent généralement des formes de systèmes corrompus qui sont encore pires », a déclaré José Ugaz, président de Transparency International.
Au niveau mondial, le Danemark et la Nouvelle-Zélande obtiennent les meilleurs résultats avec une note de 90, suivis de près par la Finlande (89) et la Suède (88).
Pour la dixième année consécutive, la Somalie est le pays le moins performant de l’indice, où elle enregistre cette année une note de 10 seulement. Le Soudan du Sud est en avant dernière position avec une note de 11, précédé de la Corée du Nord (12) et de la Syrie (13).
Les pays en bas du classement se caractérisent par une impunité généralisée dans les affaires de corruption, une mauvaise gouvernance et des institutions faibles.