DIG/ Selon les dernières statistiques de la direction générale des Hydrocarbures, la production pétrolière à fin septembre 2017 s’est située à 7,96 millions de tonnes (58,1 millions de barils), soit une contraction de près de 7,7% par rapport à fin septembre 2016.
Cette baisse s’explique, entre autres, par le déclin naturel des champs, les difficultés techniques rencontrées par certains opérateurs, la grève du personnel et les exigences de l’Opep relative à la réduction de l’offre mondiale de pétrole. Il convient d’ajouter à ces éléments d’explication, la posture du laisser-faire adoptée par les opérateurs comme Shell et Total, dans l’attente de la finalisation des cessions d’actifs au profit de ASSALA et Pérenco, annoncées depuis des mois et qui n’ont eu lieu qu’en septembre 2017.
Les exportations ont suivi la même tendance, pour atteindre 7,23 millions de tonnes soit un repli de 7,3%.
L’Asie est restée la principale destination du brut gabonais avec 73,6% des quantités exportées, suivie de l’Europe (12,05%) et des Caraïbes & Amériques latine (10,9%). Parallèlement, la fermeté des cours observée en début d’année s’est poursuivie sur la période sous revue. Aussi, le prix moyen du Brent a progressé de 24,3% à 51,9 USD.
Le prix moyen des bruts gabonais quant à lui a augmenté de manière plus forte de 29,9% à 50 USD traduisant une baisse de la décote appliquée.
Dans le même temps, le taux de change moyen du FCFA par rapport au dollar s’est légèrement apprécié de 0,4% à 590,42 FCFA contre 588,01 FCFA en 2016.
