Gestion des recettes pétrolières : L’analyse « accablante » de la Banque mondiale

DIG/ Le gouvernement d’Alain-Claude Bilié-By-Nze (Photo) devrait absolument prendre en compte les analyses et les suggestions de la banque mondiale afin d’éviter une nouvelle fois  au Gabon d’être éjecté de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).

Selon un rapport de la Banque mondiale intitulé « Note de conjoncture économique du Gabon » publiée en décembre 2022, l’opacité de la gestion des recettes issues des ressources naturelles empêche le pays de tirer pleinement parti des épisodes de hausse des cours du pétrole.

Au regard de la forte hausse des cours mondiaux du pétrole observée en 2021, le niveau des recettes pétrolières perçues par le Gouvernement (5,3 pour cent du PIB) apparaît relativement faible, soulignent les auteurs du rapport.

«  Dans un contexte marqué par une baisse structurelle de la production pétrolière (en l’absence de nouvelle découverte majeure), il est crucial pour le Gabon d’améliorer la gestion de ses finances publiques et de renforcer la transparence et la gouvernance des recettes et dépenses issues de ses ressources naturelles.

En 2020, le secteur extractif représentait encore 14 % du PIB et 38,4 %  des recettes totales, malgré les efforts continus du Gouvernement pour diversifier l’économie.

Dès lors, la réintégration du Gabon dans l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) le 19 octobre 2021, huit ans après son exclusion en 2013 pour non-respect de l’engagement à publier régulièrement des informations sur les revenus des activités pétrolières et minières, constitue une avancée importante pour le pays compte tenu du manque persistant de transparence affectant le secteur extractif gabonais.

Pour l’avenir, les progrès concrets du Gabon dans la mise en œuvre des exigences de l’ITIE, bien que cruciaux, restent à voir », indique la Banque mondiale dans son rapport.

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La Redaction

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