Le ministre de l’Economie forestière, de la Pêche et de l’Environnement, chargé de la Protection et de la Gestion durable des écosystèmes, Estelle Ondo et son ministre délégué Chantal Abendang Mebaley, ont tenu une rencontre avec les opérateurs économiques, les responsables des organisations professionnelles de la filière forêt-bois et de la pêche le 13 décembre 2016 à Libreville.
L’objectif de cette rencontre était de présenter l’ambition et la vision du gouvernement pour les filières forêt-bois et Pêche.
« Au regard du potentiel existant, aujourd’hui plus que jamais, l’ambition de notre département ministériel s’inscrit dans la vision politique du président de la République, Chef de l’Etat qui, à travers les objectifs stratégiques 10 et 12 du PSGE, ambitionne respectivement de ‘’faire du Gabon un leader mondial du bois certifié’’ et ‘’de faire de la pêche un pôle de croissance et de création de richesse », a indiqué Estelle Ondo.
En matière des Eaux et Forêts, cette vision se décline en un portefeuille de six actions, à savoir : la mise en œuvre du cadre juridique du secteur forêt-bois ; la gestion durable des écosystèmes forestier et aquatique ; la généralisation de l’aménagement forestier ; la création d’un pôle de compétence forêt-bois ; la mise en place des infrastructures industrielles pour la transformation du bois ; et l’appui à l’industrie locale de transformation du bois.
Toutes ces actions visent à valoriser durablement les ressources forestières et halieutiques, tout en assurant leur contribution, et ceci de manière significative aux économies locale et nationale ainsi qu’à la lutte contre le chômage.
Avec une superficie forestière de près de 23,59 millions d’hectares, soit 88,97% du territoire nationale, une zone économique exclusive de 213 000 km2, plus de 800 km de côte et un réseau hydrographique de 10 000 km2, il est admis que le potentiel que représente les secteurs forêt-bois, d’une part, et pêche-aquaculture, d’autre part, pour le développement socio-économique du Gabon est énorme.
Cependant les contributions de ces secteurs au PIB, soit respectivement 3% et 1,5%, restent faible.
Auteur : Brice Gotoa