DIG/ L’activité de la production et de la distribution de l’eau potable et de l’électricité a été impactée négativement par les méfaits de la crise du secteur pétrolier, la fin du contrat de concession, les impayés de l’Etat et la diminution des investissements liée au redressement fiscal en 2017.
Mais malgré ses contre-performances, la SEEG a préservé ses équilibres financiers grâce au relèvement des prix de l’eau et de l’électricité.
L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de près de 150 milliards de francs au cours des 9 premiers mois de l’année 2018. Il est en hausse de 4,3 % sur une base comparable à 2017.
En effet, selon la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, la branche électricité a été marquée par un repli de 0,5% de sa production nette, à 1 747,3 GWh contre 1 756,1 GWh. Cette baisse a été atténuée par les achats d’électricité auprès de la société de patrimoine dont la production a augmenté de 11,4%. Parallèlement, les ventes hors cession se sont contractées de 1,2% à 1 264,5 GWh, sous l’effet de la faiblesse des consommations par les clients industriels.
A contrario, le chiffre d’affaires s’est apprécié de 3,3% à 127 milliards de FCFA, en liaison avec la hausse des prix moyens d’électricité tant en moyenne tension (3,6%) qu’en basse tension (4,8%).
La production de l’eau potable s’est contractée, quant à elle, de 1% à 87,1 millions de m3, en raison des pertes observée dans le réseau de distribution. En conséquence, les ventes ont reculé de 2,6% à 46,2 millions de m3.
Cependant, le chiffre d’affaires s’est consolidé à 17,6 milliards de FCFA, soit 5,4% de hausse, à la faveur de la revalorisation du prix moyen du m3 de 8,2% à 380,8 FCFA.