DIG/ En prélude à l’inauguration prochaine du guichet de l’investissement, l’ANPI-Gabon a initié une formation, du 11 au 15 décembre 2017, à l’attention de quatre-vingt (80) agents qui seront déployés sur le nouveau site.
Cette formation vise plusieurs objectifs : partager le diagnostic sur les enjeux et leviers de leadership de transformation ; opérer la transition vers le leadership de transformation et aligner l’écosystème de performance pour faciliter et accélérer la transformation.
« Nous accompagnons l’ANPI- Gabon pour son projet de transformation en termes de performance, de qualité de services, puisque bientôt sera inauguré le guichet unique de l’ANPI pour tous les investisseurs qui voudront investir au Gabon. Nous formons tout le personnel qui va être sur la plateforme du guichet unique à améliorer leur attitude, leur communication, la maitrise de leur domaine, leur leadership individuel, la gestion des situations un peu sensible », a expliqué Brice Crinot, directeur associé du cabinet Manegere Afrique.
Selon le directeur général de l’ANPI-Gabon, Nina Abouna, cette initiative a été créée pour former les collaborateurs actuels, et les nouveaux entrants, aux valeurs et aux règles de bonne conduite de l’ANPI-Gabon.
Aussi, profondément convaincue que la réussite passe par la valorisation du capital humain, Nina Abouna a tenu à installer l’agent comme acteur principal du succès du guichet de l’investissement.
Outre le personnel de l’ANPI-Gabon, tous les représentants des administrations qui intègreront le guichet de l’investissement participent à cette formation. Il s’agit de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la direction générale des Impôts, la direction générale des PME, et bien d’autres tels que l’OGAPI et l’ANUTTC.
Il faut noter que le rôle de l’ANPI-Gabon est de promouvoir la diversification des investissements pour la croissance inclusive du Gabon.
Sa vision reste d’être le partenaire de l’investissement et du business avec comme ambitions de : paraître dans le classement des dix pays réformateurs dans le prochain rapport Doing Business, doubler le taux actuel d’IDE en Afrique subsaharienne (passant de 9% à 18%), et être le premier pays créateur de startup dans la sous-région.