Hausse des prix du carburant : Le ministère du Pétrole et le syndicat des transporteurs vont mettre en place une commission de surveillance

DIG/ Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue, a eu une importante séance de travail, le 14 juin 2018 à Libreville, avec une délégation du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) conduite par son président Jean Robert Menie.

Cette rencontre avait pour objectif de trouver des voies et moyens à la situation de crise que pourrait connaitre le Gabon suite à la haute continuelle des prix des produits pétroliers.

« Ils ont été échaudés par l’augmentation du prix de baril du pétrole liée à une indexation qui concerne la volatilité des prix sur le marché international. J’ai voulu les inviter au sein de ce ministère pour discuter avec eux sur les différentes problématiques qu’il conviendrait de mettre en place pour essayer d’améliorer le panier de la ménagère, et en quelque sorte améliorer leurs conditions de travail dans le domaine du transport. Deux propositions leur ont été faites. La première, c’est de pouvoir être observateur de la commission qui détermine les prix et, la deuxième proposition, c’est celle de mettre en place une commission qui va désormais travailler sur les solutions périphériques qui pourraient être intégrées afin d’améliorer les conditions professionnelles des différents transporteurs », a indiqué Pascal Houangni Ambouroue.

Pour sa part, le président du Syltteg a jugé qu’il y a une évolution dans la situation, au regard de la promptitude avec laquelle le ministre a réagi à ce problème.

« Il y a une volonté de la part du gouvernement via le ministre du Pétrole et la société civile d’avoir une mainmise, un impact sur le problème à travers le travail que va effectuer la commission qui va être mise en place. Désormais, le problème est posé, nous n’allons plus le subir puisqu’une commission va réfléchir là-dessus. Nous allons être acteur dans ce problème avec toutes les sollicitudes que nous portions sur nous de la part des populations gabonaises », a confié Jean Robert Menie.

Brice Gotoa

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La Redaction

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