DIG/ Les cellules spécialisées du Haut conseil de l’investissement (HCI) en collaboration avec l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) ont organisé le 23 juin 2017 à Libreville, une rencontre pour redonner une impulsion à la concrétisation des recommandations issues de la première session du HCI, le 7 mars 2017.
« Aujourd’hui, le mémento est là. Il est poussé par la situation socio-économique qui fait qu’il y a une baisse des recettes au niveau de l’Etat. Mais il y a aussi un ralentissement des activités économiques de façon globale dans le monde et en Afrique en particulier. Il faut donc faire des reformes pour permettre au secteur privé de retrouver un flux et repartir dans la croissance et l’investissement », a indiqué Fabrice Lusinde, expert international.
Cette rencontre a été l’occasion pour les représentants du secteur privé de décliner l’état d’avancement de ces réformes destinées à déminer les freins à l’investissement privé.
« Pour ce qui nous concerne au niveau du privé, nous constatons simplement que les administrations publiques ne travaillent pas à la même vitesse. Il y en a qui vont un peu plus vite que d’autres. Peut-être parce qu’ils ont un peu plus de moyens que d’autres ou un peu plus de volonté que d’autres, je ne sais pas. Mais nous constatons qu’il y a des petites avancées dans certains secteurs, alors que dans d’autres, y en a pas », a regretté Jacqueline Bignoumba, la Vice-présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Brice Gotoa