IDE : Le Gabon face au défi de la diversification

DIG / Alors que l’Afrique cherche à accroître sa part d’investissements directs étrangers (IDE), le Gabon reste marqué par une forte dépendance aux hydrocarbures.

La majorité des flux financiers entrants se concentrent sur le pétrole et le gaz, avec peu de retombées dans l’industrie locale ou l’agriculture.

À titre de comparaison, des économies comme le Rwanda, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal ont réussi à mobiliser des IDE diversifiés, soutenant des croissances supérieures à 6 %.

Pour le Gabon, l’enjeu est d’élargir la base d’attractivité vers des secteurs porteurs : agro-industrie, énergies renouvelables, infrastructures ou transformation des matières premières.

Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Gabon a capté 1,15 milliard de dollars (environ 702 milliards FCFA) d’Investissements Directs Etrangers (IDE) en 2023, le classant au sommet des pays de la CEMAC,

Cette performance, en hausse de 4,1 % par rapport à 2022, contraste avec la tendance régionale marquée par un recul de 17 %.

Mais ce dynamisme; souligne la CNUCED, est porté majoritairement par les secteurs minier, pétrolier et forestier.

Selon des projections régionales, la part des IDE dans le PIB africain pourrait passer de 3 % à 5,3 % d’ici 2043 si les flux sont mieux orientés.

Le Gabon pourrait en bénéficier, à condition de renforcer son capital humain, ses institutions et son climat des affaires.

 

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La Redaction

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