Industrie du Palmier à huile : Croissance Saine Environnement dénonce les propos mensongers de l’ONG Muyissy

DIG/ L’ONG Muyissy environnement ferait-elle dans l’intelligence économique en propageant des rapports mensongers sur le Gabon avec l’aide d’autres ONG internationales à la réputation sulfureuse ?

A la veille du Sommet de l’Action sur le climat et celui des objectifs de développement durable ODD qui doivent se tenir à New-York, cette sortie « calibrée » de l’ONG Muyissy ne semblerait pas fortuite et viserait même à ternir l’image du Gabon, dénonce l’ONG Croissance Saine Environnement (CSE).

A la faveur d’une réunion tenue, le 13 septembre 2019, à son siège sis au quartier Scherko-Akanda, Croissance Saine Environnement engagée, dit-elle, dans l’accompagnement des communautés et à la mise en œuvre de la responsabilité sociétale des entreprises, membre du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC), et point focal de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), a balayé, avec force et vigueur, les allégations mensongères de cette ONG.

En effet, dans un appel à la pétition internationale, cette ONG a affirmé que « Les forêts et la biodiversité, creuset de nos valeurs traditionnelles où nous tirons l’essentiel de nos ressources économiques et culturelles sont littéralement détruites, avec accès limité, toute chose pouvant aggraver les conséquences liées aux changements climatiques ; Les terres souvent exploitées pour nourrir nos familles et communautés nous sont arrachées. La nourriture devient rare et la famine s’installe progressivement ; Les belles promesses faites aux communautés ne sont jamais tenues. »

Pour Croissance Saine Environnement, ces affirmations gratuites ne sont qu’un tissu de mensonges visant à discréditer le Gabon sur le plan international, et à réduire à néant les efforts de conservations entrepris par le gouvernement et ses partenaires.

Pis, les populations interrogées ne se reconnaîtraient pas dans la pétition lancée par l’ONG Muyissy et ses partenaires (WRM, ONG Grain).

« Vraisemblablement sous influence de financements et clairement manipulée par des lobbyistes internationaux, cette organisation continue de déverser des informations et arguments qui ne s’appliquent pas dans le contexte du développement qui a été fait au Gabon. Chaque année à la même période, cette ONG utilise des canaux d’information tels que les activistes de WRM pour scander les mêmes accusations, même si des chiffres, des faits, des études et documents officiels ont balayé ces allégations sans équivoque par le passé », a fustigé son président Nicaise Moulombi.

Conformité

Selon CSE, il est important de rappeler que la concession incriminée (Sotrader Ndendé) dans ladite pétition a fait l’objet d’un développement 100% en conformité avec le principe de zero-déforestation. Aucune forêt n’a été touchée dans la concession.

De plus, aucun développement n’a pu avoir lieu sans le consentement et l’approbation des communautés, y compris celles de Nanga et Ferra, qui ont participé activement au processus de protection de leurs terres ancestrales.

Plusieurs milliers d’hectares, souligne CSE, ont ainsi été mis en conservation pour leurs besoins traditionnels actuels et futurs, des contre-expertise ont même eu lieu pour confirmer ces territoires villageois.

« En aucun cas, des terres ont été « arrachées » à quiconque. Quant aux allégations concernant la non tenue des « promesses », il suffit de regarder l’état des lieux des contrats sociaux qui ont été signés avec les communautés sur le terrain pour voir qu’ils sont honorés, un rapport social indépendant sorti en mai 2018 avait même chiffré leur état d’avancement à plus de 80%. Au-delà même de ces engagements, le groupe OLAM a développé de nombreuses activités supplémentaires, notamment pour garantir une amélioration des conditions de vie des populations via la mise en place d’activités génératrices de revenus », indique Croissance Saine Environnement.

« Nous déplorons le fait que cette ONG, qui a été invitée à l’installation du Coordonnateur Provincial du ROSCEVAC en présence des autorités civiles et militaires de la ville de Mouila, continue à désinformer la Communauté nationale et internationale par son premier responsable, impliquant des communautés en parlant en leur nom. Ce n’est pas la première fois que nous dénonçons ces pratiques, l’an dernier au sujet de calomnies sur des femmes battues et torturées en plantation, des histoires inventées sur des fausses-couches, récemment sur le cas de la dénonciation de contamination de poissons sans même une analyse et sans données scientifiques, etc. En tant que société civile, nous devons garantir la bonne conduite de nos entreprises, mais nous devons être professionnels et servir l’intérêt commun, pas celui d’une seule personne », a regretté Nicaise Moulombi.

 

 

 

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La Redaction

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