Insuffisance de la couverture réseaux : Gabon Telecom et Airtel Gabon visés par des amendes !

DIG/ Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique a exigé à l’Arcep, le mercredi 17 octobre 2018 à l’occasion de la présentation des résultats du 12e Audit de la qualité des réseaux mobiles du Gabon, de prononcer des sanctions à l’encontre de Gabon Telecom et d’Airtel Gabon.

Selon Guy-Bertrand Mapangou, ces deux opérateurs ne se contentent d’améliorer la qualité de leurs réseaux que dans les localités où ils tirent le plus d’avantages financiers. Et ce en dépit du cahier des charges et des mises en demeure ayant découlé de l’audit de 2016.

Au regard des résultats du 12e audit réalisé du 20 août au 18 septembre 2018, il apparaît, en effet, que seules Libreville et Port-Gentil bénéficient d’une couverture de qualité presqu’irréprochable. Les zones rurales, quant à elles, ne semblent pas prises en compte dans les programmes de développement des deux opérateurs malgré leurs promesses répétées.

« Globalement, les deux réseaux satisfont aux exigences des cahiers des charges sur Libreville et Port-Gentil, mais pas sur le reste du pays. Il y a une certaine fracture qui a été constatée, qu’il va falloir corriger rapidement », a indiqué l’auditeur Patrice Miconi, le patron de PMI Conseil.

Intransigeance* Guy-Bertrand Mapangou a prévenu que l’Etat gabonais sera intransigeant cette fois.

« En 2016, vous avez prétexté que 6 mois c’était trop court pour vous permettre de corriger les manquements observés. On vous a donné 2 ans. Vous n’avez rien fait pour améliorer la qualité de vos réseaux. Or, on vous a fait des facilités d’installation qui, au finale, ne vous servent à faire plus d’argent sans en faire profiter le Gabon. Vous n’allez pas continuer de vous jouer de votre partenaire qu’est l’Etat gabonais. Ce n’est pas amical », s’est-il emporté.

Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) , Lin Mombo, a assuré le ministre que des actions fortes seront engagées conformément aux textes en  vigueur.

« Par rapport à 2016, les choses ne se sont pas améliorées, elles tendent même à se dégrader. Et nous sommes tristes de cette réalité », a regretté Lin Mombo.

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La Redaction

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