DIG/ Suite aux informations circulant sur la mesure d’interdiction d’importation du ciment, le ministère de la Promotion des investissements privés, du Commerce et de l’Industrie a tenu, le 16 novembre, dans un communiqué de presse, à rappeler et préciser les points suivants.
Selon Madeleine Berre, la mesure d’interdiction d’importation temporaire du ciment a fait l’objet d’un arrêté n°360 du 27 juillet 2017 publié au Journal officiel n°361 du 16 au 23 août 2017 ; et cet arrêté n°360 susmentionné dispose clairement en son article 9 qu’il prend effet à compter de « sa date de signature ».
Au moment de l’entrée en vigueur de cette mesure et après vérification minutieuse par les services compétents, des dates d’importation avec les opérateurs concernés, deux autorisations exceptionnelles ont été validées par le ministère : La société Foberd pour des cargaisons embarquées les 25 avril 2017 et le 10 juillet 2017; et la société LONGXING SARL pour des cargaisons embarquées le 20 juillet 2017.
En dehors de ces deux autorisations exceptionnelles accordées pour des importations initiées avant l’entrée en vigueur de l’arrêté d’interdiction, aucune autre autorisation n’a été accordée à aucun opérateur économique.
« Le ministère tient à rappeler l’importance de cette mesure d’interdiction, qui, au terme des 2 ans, permettra de réguler et d’assainir le circuit d’importation, de structurer l’industrie du ciment, de garantir l’accroissement des investissements dans le secteur de la cimenterie, d’augmenter le taux d’emplois et l’entrepreneuriat dans les métiers de la chaîne de valeurs des métiers de la cimenterie. Toutes ces mesures et obligations sont intégrées dans un cahier des charges signé d’accord parties et qui fait l’objet d’un suivi périodique. Le ministère précise enfin que cette mesure d’interdiction ne consacre en rien un monopole et que cela vise tous les industriels présents ou en cours d’installation au Gabon », souligne le communiqué.