DIG/ Au cours d’un entretien accordé à notre confrère La Loupe et publié ce 20 mars, le président de la Confédération gabonaise des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene, a indirectement interpellé le syndicat des industriels asiatiques du Gabon (Siag) à sortir de sa réserve pour défendre les intérêts de ses gros investisseurs dans le domaine de l’exploitation du bois au Gabon.
Selon le président du CGPMEI, cette centrale syndicale demeure curieusement silencieuse, malgré le fait que les investisseurs chinois aient été frappés d’interdiction d’évacuer leurs bois restés au sol avant la suspension définitive de l’exploitation du Kevazingo au Gabon.
Interrogé sur l’impact de cette mesure sur les investissements des opérateurs économiques chinois, Emmanuel Marcos Zue a lancé un message, à peine, voilé.
« Il m’est difficile de me prononcer au nom de la communauté chinoise vu que ces derniers ont un syndicat qui constitue une voix autorisée pour parler en leur nom », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Mais ce que je sais du fait que je partage les mêmes inquiétudes, c’est que les stocks qui ont été constitués avant la mesure d’exportation sont toujours interdits d’exportation. Et que ceux qui ont obtenu les autorisations spéciales de la Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES) ne peuvent toujours pas s’en servir pour évacuer leurs stocks ».
Depuis l’interdiction le 23 février 2018 par le gouvernement de l’exploitation du Kevazingo, le président de la Confédération gabonaise des petites et moyennes entreprises et industrie (CGPMEI), Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene, ne cesse de multiplier les sorties médiatiques pour dénoncer, certes, les conséquences négatives de cette mesure sur les investisseurs nationaux et internationaux voire sur l’économie nationale, mais également pour tenter de récupérer son bois au sol.
D.B.M