DIG/ Le Ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement, Régis Immongault Tatangani, a pris part le lundi 11 décembre 2017 à Bercy en France, à la conférence internationale « Journée finance climat » d’où est ressortie l’urgence d’accélérer la mise en œuvre des mesures de lutte contre le réchauffement climatique, faisant écho à la position défendue par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de la dernière Conférence des Parties (COP23), à Bonn.
Au cœur de cette conférence à laquelle participaient les grandes figures du monde de la finance et de l’écologie tels que Nicolas Hulot, Ministre d’Etat français en charge de la Transition écologique et solidaire, Bruno Le Maire, Ministre français de l’Economie et des Finances et Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (UNFCCC), la question du financement de la lutte contre le changement climatique, principal obstacle à la mise en œuvre de l’accord universel de Paris.
Ainsi que celle de la mutation du monde de l’économie et de la finance internationale, essentielle pour que chaque pays puisse s’adapter au changement climatique.
A cette problématique, le Ministre Immongault Tatangani a estimé lundi que « seule l’innovation peut nous permettre de nous adapter à cette nouvelle réalité environnementale qu’est le réchauffement climatique ».
Défendant la nécessité de renforcer mais aussi de renouveler les partenariats entre les secteurs public et privé, au Gabon comme partout en Afrique, le ministre de l’Economie a souhaité une spécialisation des ressources humaines gabonaises et africaines pour mieux appréhender le réchauffement climatique et garantir aux investisseurs une meilleure évaluation des risques, mais aussi des opportunités, que présente le changement climatique au Gabon, comme sur l’ensemble du continent africain.
La conférence « Journée Finance climat » a eu lieu à la veille du One Planet Summit, organisé à l’occasion du deuxième anniversaire de l’accord de Paris par le Président français Emmanuel Macron et auquel le Président de la République gabonaise est invité à s’exprimer lors du Segment de Haut niveau.