DIG/ Le dossier « BLA » pourrait réserver des surprises au même titre que celui de Magloire Ngambia.
Dans sa livraison du mercredi 7 octobre 2020, le média confidentiel Africa Intelligence jette un pavé dans la marre.
D’après les confidences de notre confrère, le dossier d’accusation contre Brice Laccruche Alihanga (BLA) -en détention préventive à la prison de Libreville, depuis le vendredi 13 décembre 2019, pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux et enrichissement illicite- pourrait être vide faute de preuves irréfutables.
Selon le média en ligne, en dépit des investigations menées conjointement par la Direction générale des Recherches (DGR), la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2) et la Direction générale des Services spéciaux (DGSS), il n y aurait rien de probant pour soutenir les accusations portées contre l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba.
« Au terme d’une année d’enquête, les magistrats n’ont que très peu d’éléments concrets sur l’enrichissement illicite de Brice Laccruche et n’ont pu lancer aucune commission rogatoire (…).
Pire : certains fonctionnaires des trois services enquêteurs auraient commis des écarts dans des actes du dossier.
Une partie des valeurs saisies lors de perquisitions aurait ainsi disparu.
Une enquête interne aux 3 services a été ouverte et plusieurs fonctionnaires mis à pied.
(…) Depuis plusieurs semaines, le parquet et la police gabonaise s’emploient à évaluer l’ampleur des dégâts que les manquements pourraient avoir occasionné sur le dossier, afin que l’enquête très largement médiatisé ne s’effondre à la barre » indique Africa Intelligence.