DIG/ Alors qu’on pensait l’affaire définitivement enterrée, le Kévazingogate a officiellement fait sa première victime judiciaire.
Au terme de l’audience qui s’est tenue le vendredi 3 juillet 2020 au palais de justice de Libreville, le Chinois Huang Ren Ren, dont la société SKBG exploitait illégalement ce boix précieux, a été déclaré coupable « d’exploitation d’un bois interdit, non-respect des normes et classification des produits forestiers, manœuvres frauduleuses et non-présentation des documents techniques et comptables à l’administration des Eaux et Forêts ».
L’accusé a été « condamné à six mois d’emprisonnement maximum, avec l’obligation de payer à l’État gabonais la somme de cent millions (100 000 000) de francs ; étant entendu que le bois avait déjà fait l’objet de confiscation ».
Pour rappel, les faits incriminés remontent au 25 octobre 2019, quand des agents des Eaux et Forêts, chargés d’une mission de lutte contre l’exploitation illégale de bois, découvrent, dans l’enceinte de la société SKBG à Essassa, au PK-27, trois conteneurs de 20 pieds contenant du bois, autant de conteneurs de 20 pieds scellés avec des cadenas, ainsi que des colis d’ovengkol mélangés à du kévazingo et un parc à bois contenant des billes d’okoumé.
( Source : L’Union )