DIG/ La représentante de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouédraogo a présenté le jeudi 15 novembre 2018 en présence du ministre de l’Industrie et de entrepreneuriat, Estelle Ondo, les principales conclusions de l’édition 2018 du rapport «Les Femmes, l’Entreprise et le Droit», publié par le groupe de la Banque mondiale.
Une présentation qui s’est faite au cours d’un atelier de formation organisé par la Banque mondiale et l’association des femmes juristes du Gabon (AFJG).
Il était question de s’appesantir sur les réformes législatives et réglementaires adoptées par les gouvernements de 65 économies, au cours des deux dernières années, dans le but d’améliorer la participation économique des femmes chefs d’entreprises et responsables d’administration.
Dans ce rapport qui couvre 189 économies, l’Afrique subsaharienne compte quatre des cinq économies du monde qui ont introduit le plus de réformes au cours des deux dernières années.
Avec les réformes adoptées par le Kenya, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie, cette région compte 34 réformes à son actif.
Ce rapport a également mis en œuvre près de la moitié des 13 réformes adoptées dans le monde pour protéger les femmes contre la violence.
En revanche, sur les 45 économies du monde qui n’ont aucune législation sanctionnant les violences conjugales, 19 se trouvent en Afrique subsaharienne, d’où une moyenne régionale de 46 pour cet indicateur. Mais cependant, comme le souligne ce rapport, de nombreux obstacles juridiques empêchent encore les femmes d’accéder à certains emplois, de diriger une entreprise (en raison notamment d’un accès limité au crédit) et de contrôler l’utilisation qui est faite des biens matrimoniaux.