DIG/ La Chambre africaine de l’énergie (CAE) – une association qui regroupe des entreprises des chaînes de valeur du pétrole, du gaz, de l’énergie et des mines en Afrique- a annoncé, le 20 octobre 2020 à Johannesburg en Afrique du Sud, qu’elle intentera une action en justice pour obtenir une injonction afin d’arrêter la mise en œuvre de la réglementation imprudente des changes (forex) de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).
« Alors que 2020 touche à sa fin, les Africains vivent dans un moment d’incertitude inédit en raison de la pandémie de Covid-19 en cours.
Des millions de personnes ont perdu leur emploi et l’espoir d’une reprise économique reste inexistant pour une majorité de familles africaines.
Comme si cela ne suffisait pas, les bureaucrates de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ont décidé de faire adopter des réglementations destructrices d’emplois et d’investissements qui augmentent déjà le chômage, et finiront par anéantir tout espoir de voir des investissements futurs en Afrique centrale.
Ces réglementations créent des barrières à l’entrée extrêmement dissuasives pour les investisseurs au Gabon, en République du Congo, au Cameroun, en Centrafrique, en Guinée équatoriale et au Tchad, et un arrêt brutal de tout type de développement de contenu local pour les entreprises et les entrepreneurs de ces pays.
La Chambre africaine de l’énergie, ses partenaires et ses membres appellent d’urgence la BEAC à agir dans l’intérêt de la CEMAC, dans l’intérêt de ses travailleurs et de ses entreprises », indique la Chambre africaine de l’Energie dans un communiqué de presse.