La CPG propose qu’une banque rachète ses créances vis-à-vis de l’Etat

DIG/ Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a eu, le 11 avril 2018 à la primature, une importante séance de travail portant sur un certain nombre de sujets liés au climat des affaires avec le bureau exécutif de la Confédération patronale gabonaise (CPG) conduite par son président Alain Bâ Oumar.

Cette rencontre, à laquelle prenaient part la ministre en charge des Investissements, Madeleine Berre, et la ministre déléguée à l’Economie, Edwige Betha Essoukou, avait surtout pour but de présenter au gouvernement une solution de financement du deuxième volet du plan d’apurement de la dette intérieur décidé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Notamment  la 2ème phase portant sur un montant de150 milliards de FCFA.

« La proposition faite par la CPG au gouvernement est la mobilisation par la CPG de ce qui manque. Cest-à-dire 150 milliards ou plus en fonction des besoins du gouvernement et de la CPG.  Nous souhaitons, nous, entreprises de la CPG négocier avec une banque qui va racheter nos créances pour la partie qui n’est pas financée aujourd’hui de 150 milliards auprès de nos membres. Ce qui nous permet donc nous, de nous désengager et de laisser l’Etat rembourser cette banque avec qui nous discutons derrière, comme elle discute avec d’autres banques dans le cadre du Club de Libreville», a indiqué Alain Bâ Oumar.

Selon la CPG, ces deux mécanismes mis ensemble permettront de couvrir l’essentiel des besoins relatifs à l’apurement de la dette intérieure qui aura un impact réel sur l’économie du pays.

Le Chef du gouvernement a noté avec satisfaction cette initiative qui se veut complémentaire à celle du Club de Libreville. En ce sens qu’elle vient compléter le dispositif actuel du Club de Libreville qui prévoit le paiement cash de la première tranche de 160 milliards de francs.

« Il s’agit d’associer nos efforts pour le bien des entreprises. De compléter un dispositif qui pour l’instant concerne une partie des créances par un apport supplémentaire pour notre partie. C’est-à-dire les 150 milliards qui pour l’instant ne font l’objet d’aucune solution de financement immédiat », a souligné Alain Bâ Oumar.

(Source : L’Union)

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La Redaction

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