DIG/ Dans le cadre du suivi et évaluation des projets et initiatives mis en œuvre au cours du dernier biénnium par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture au Gabon, le représentant de la FAO a effectué du 23 au 26 juillet 2018 une visite de terrain sur les sites d’interventions de la FAO dans les provinces du Woleu-Ntem et du Moyen-Ogooué.
Dans la province du Woleu-Ntem, Hélder Muteia s’est tout d’abord rendu dans la ville d’Oyem qui a abrité les projets d’ « appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour bétail aux coopératives du Woleu-ntem » et « l’appui aux intrants agricoles au bénéfice de la coopérative des éleveurs et arboriculteurs du Woleu-ntem » avant de se rendre à Minvoul pour rencontrer les bénéficiaires du projet « appui à l’apiculture dans les forêts communautaires du Gabon».
Ensuite, il est allé dans la province du Moyen-Ogooué dans la bourgade de la Remboué ayant bénéficié de plusieurs appuis de la FAO, dont le dernier est « l’appui à la production du matériel végétal par la technique du PIF aux producteurs de banane ».
En effet, ces projets, pour la plupart en phase pilote, ont permis de démontrer à une petite échelle la faisabilité et la réalisation de ces activités visant à contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations ainsi qu’à la réduction de la pauvreté par la création des activités génératrices de revenus.
Cette mission a permis d’identifier les difficultés et procéder à une évaluation générale par rapport aux objectifs visés lors de la formulation des projets.
« Nous sommes une organisation qui place le bien-être des populations au cœur de ses actions. C’est ainsi que dans le cadre de l’évaluation de nos initiatives, nous sommes allés mesurer l’impact de nos interventions auprès des bénéficiaires, et échanger avec eux sur un certain nombre de point pour permettre la durabilité de ces projets », a indiqué le représentant de la FAO.
Les résultats de cette évaluation permettront de faire un plaidoyer auprès des partenaires pour mobiliser davantage de ressources et auprès du gouvernement pour une meilleure appropriation des acquis des projets.