DIG/ La pandémie de Covid-19 est devenue un terreau fertile pour tous les commerçants véreux en quête de bénéfices faciles.
Habituellement vendue entre 3000 et 3200 FCFA , la palette d’œufs se négocie désormais chez les revendeurs à partir de 3500 francs et peut atteindre, selon les endroits, 4000 FCFA. Ces derniers prétextant une rareté du produit.
Pour le directeur générale de la SMAG, Bruno Lardit, cette augmentation ne se justifie pas d’autant plus que toutes les dispositions ont été prises au niveau de l’entreprise pour sécuriser l’approvisionnement des grossistes et ainsi éviter toute pénurie.
« Tous les efforts effectués au sein de l’entreprise, nous permettent aujourd’hui de maintenir une capacité de production optimum et donc d’alimenter l’ensemble du marché sans risque de rupture.
Concernant les œufs, notre dispositif fonctionne parfaitement et nous maintenons un approvisionnement régulier du Grand Libreville grâce à notre réseau de grossistes.
Les œufs sont disponibles, les élevages fonctionnent bien et sont régulièrement approvisionnés en aliment. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter d’une éventuelle rareté ou pénurie des produits.
A la Smag, dès le mois de mars, pour prévenir toute difficulté, nous avons augmenté en amont les quantités sur nos commandes d’intrants et de matières premières. Nous avons trois navires qui assurent en permanence les rotations avec l’Europe pour le blé.
En aval, pour la distribution des produits en province, nous avons mis en place des partenariats logistiques avec les principaux opérateurs (Setrag, Bollore ) qui, avec l’appui du ministère du Commerce, nous permettent d’approvisionner les principaux points de distribution du pays et ce de façon continue », a indiqué Bruno Lardit.