« La politique de maintien des prix à la pompe a entrainé une hausse de la dette de l’État vis-à-vis des marketeurs »

DIG/ Depuis la hausse des cours de pétrole, le gouvernement a annoncé une subvention de 47 milliards de francs pour éviter une flambée des prix des carburants à la pompe.

Cependant, cette stratégie ne sera pas sans conséquence, prévient le ministère de l’Economie et de la Relance.

Notamment, vis-à vis, des entreprises distributrices des produits pétroliers couramment appelés les marketeurs.

« La hausse des cours du pétrole brut exerce une pression à la hausse sur les prix à la pompe qui pour l’instant n’est pas ressentie par les consommateurs parce que l’Etat fait des efforts en les subventionnant (prix à la pompe) pour préserver le pouvoir d’achat des ménages fragilisé par la crise de la pandémie de la Covid-19.

En effet, sur le plan national, malgré la hausse des cours du baril, les prix des produits Essence et Gazole sont restés stables depuis le mois d’avril 2021, respectivement à 605 et 585 FCFA. La volonté du Gouvernement de maintenir sa politique sociale envers les ménages, s’est traduite par le maintien des prix à la pompe pour ses populations dans un contexte difficile marqué par la crise sanitaire de la Covid-19.

Cependant, cette politique de maintien des prix a entrainé une hausse de la stabilisation et donc une dette de l’État vis-à-vis des marketeurs. Le gouvernement mène actuellement des réflexions stratégiques sur les mécanismes de financement de cette stabilisation », a indiqué le ministère de l’Economie et de la Relance.

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La Redaction

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