La stratégie mise en place par les « BLA boys » pour détourner la redevance minière proportionnelle (RMP)

DIG/ La chute soudaine de Brice Laccruche Alihanga et de sa cohorte d’affidés offre chaque jour son lot de révélations sur les circonstances de sa disgrâce présidentielle.

D’après la Lettre du continent, le 25 novembre 2019, une directive sibylline du ministre du Pétrole de l’époque, Noel Mboumba, est venue informer les opérateurs pétroliers et miniers que le paiement  ‘’en nature’’ de la redevance minière proportionnelle (RMP) était annulé.

Et pour cause : décrétée un mois et demi plus tôt, cette mesure était, en réalité, au cœur des interrogatoires menés depuis deux semaines par les gendarmes de la Direction générale des recherches (DGR) et leurs homologues de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire (B2).

Selon le média confidentiel, les enquêteurs ont d’abord convoqué François Engonga Owono et Renaud Allogho Akoué, qui ont respectivement dirigé la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), les deux organismes qui bénéficient des sommes collectées au titre de la RMP.

Ont ensuite été interrogés, poursuit la lettre du Continent, Ismaël Ondias Souna, ex-DG de la Société équatoriale des mines, et Patrichi Christian Tanasa, de la Gabon Oil Co (GOC).

Ce sont en effet ces deux sociétés qui devaient revendre les contributions ‘’en nature’’, c’est-à-dire en minerai et en pétrole brut, acquittées par les sociétés étrangères.

(Source : La lettre du continent)

 

 

 

 

apropos de l auteur

La Redaction

Laisser un commentaire