DIG/ Selon la Banque mondiale, les perspectives de croissance à long terme des économies en développement sont compromises par le ralentissement des investissements, dû en partie à la reprise fragile de l’économie mondiale.
Parmi les régions les plus touchées par la tendance à faible investissement, l’Afrique subsaharienne où les récentes mauvaises performances des principales économies exportatrices de matières premières, comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola ont freiné les efforts visant à réduire la pauvreté.
Dans sa dernière édition des Perspectives économiques mondiales, la Banque a souligné une tendance corrosive à long terme. L’institution financière explique que le ralentissement de l’investissement dans les économies en développement a freiné la croissance de la productivité.
Lors d’une interview, Paul Romer, économiste en chef de la Banque mondiale, a déclaré que l’effet à long terme du faible niveau des investissements dans ces économies, est l’un des principaux défis auxquels l’économie mondiale est confrontée aujourd’hui.
Il a également souligné que ceci révèle que les marchés mondiaux des capitaux ne fournissent pas les ressources financières nécessaires aux pays du tiers monde.
La Banque mondiale a annoncé, le dimanche 4 juin 2017, qu’elle prévoyait une croissance de 2,6% pour l’Afrique subsaharienne contre 1,3% en 2016.
En 2018, la région constituée de 44 pays devrait progresser d’environ 3,2%, selon les chiffres avancés par l’institution basée à Washington.
(Source: Ecofin)