DIG/ Le service de Coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France a annoncé qu’il va procéder au lancement de l’appel à projets dénommé « Projets innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs » (PISCCA), à la faveur d’une conférence de presse tenue le 12 juillet 2017 à l’Institut français de Libreville.
D’un montant de 120 millions de francs (185 000 €), ce fonds constitue un nouvel outil unique de l’ambassade de France, au service du financement de projets de développement portés par la société civile et les collectivités décentralisées gabonaises.
« La coopération française a appuyé par le passé les acteurs de la société civile avec huit enveloppes entre 1994 et 2014. Ce sont des enveloppes qui ont permis à la société civile, à la fois de se regrouper et de mener à bien un certain nombre de projets. Le PISCCA est une deuxième phase qui va permettre à celles qui se sont construites, qui ont progressé d’avoir accès à ce financement pour permettre de prétendre progressivement à des financements toujours plus importants », a expliqué Antonin Raoust, attaché de coopération gouvernance et développement.
L’enveloppe du PISCCA 2017 est consacrée au financement de trois axes prioritaires. Il s’agit : des droits fondamentaux des femmes et des enfants (40% de l’enveloppe globale), l’insertion économique de la jeunesse et développement local (20%) et du regroupement et la mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise (40%).
« L’idée c’est de pouvoir être en capacité de proposer pour chaque association un financement adapté à son histoire et sa capacité de gestion. Permettre à chaque association de grandir », a-t-il ajouté.
Le montant de la subvention sollicité au titre du PISCCA doit être supérieur à 5,25 millions FCFA et inférieur à 25 millions FCFA. La moyenne des financements est de 11,5 millions FCFA.
Une réunion avec la société civile se tiendra à l’institut français le 17 juillet prochain sur les différents projets.
Noter que le PISCCA remplace un ancien mécanisme de la coopération française de l’ambassade de France qui est le Fonds social de développement (FSD).
Brice Gotoa