DIG/ L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a organisé, le 8 février 2018 à Libreville, un séminaire sur la lutte contre le détournement du trafic international entrant au Gabon.
Cette rencontre a permis à l’Arcep de présenter aux officiers de police judiciaire et aux magistrats, les outils de démantèlements des réseaux de fraudes qui opèrent dans le domaine de la téléphonie et qui causent des pertes énormes à l’Etat.
« Ce sont des pertes qui se chiffrent en centaine de milliers de francs voir des milliards de francs. Cela représente un manque à gagner considérable pour l’Etat et les opérateurs téléphoniques », a indiqué le secrétaire exécutif de l’Arcep, Serge Essongué.
En effet, selon les estimations de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, le détournement du trafic international entrant sur le territoire national à partir des équipements dénommés « Simbox » a engendré en 2015 une perte financière de 13 milliards de francs à l’Etat.
Pour mettre un terme à cette pratique, le gendarme des Télécom a depuis mis en place un comité inter-opérateurs de lutte contre la fraude téléphonique ayant pour rôle de veiller au respect des prescriptions légales et réglementaires en vigueur. Mais également, un service interconnexion et trafic international entrant (SITIE), chargé de la supervision dudit trafic et de la détection des numéros frauduleux, en partenariat avec la société Telsig.
« Nous avons des équipements qui nous permettent aujourd’hui de détecter tous les numéros frauduleux. Quand on décide de suivre une personne suspecte, je peux vous garantir que nous obtenons des résultats concrets. Nous l’attrapons carrément en flagrant délit. Il peut être dans les bas-fonds de Kinguélé comme il peut être au centre-ville, nous arrivons à un mètre de lui et nous le prenons sur les faits », a t-il ajouté.
Une étude a révélé que les cinq méthodes utilisées pour accéder frauduleusement aux réseaux et services d’opérateurs Telécoms sont les suivantes : Le Piratage de PBX, le Piratage de IP-PBX, la fraude d’abonnement (applications), la fraude via les concessionnaires et la fraude d’abonnement usurpation d’identité.
Où sont les textes qui vous les autorise l’ARCEP à mener ce genre d’action? eux même ils ont été incapables de les présenter lors d’un de leur procès qui devaient un gros boulet pour eux. Ceux qui est surprenant au lieu de trouver un moyen d’arranger leur gaffe à l’amiable il persiste dans la bêtise.
Attention au choc en retour si vous croyez que vous êtes au dessus de la loi, ça commence à sentir le roussis…