DIG/ Pour la première fois depuis 2014, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le dernier jour de cotation, a terminé, le vendredi 29 juin 2018 à 79,44 dollars à Londres sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,59 dollar par rapport à la clôture de jeudi, rapportent plusieurs sites spécialisés.
Sur la semaine, le Brent a gagné 5,1% et le WTI Texas 8,1%.
« Les tensions géopolitiques font monter la pression de perturbations de l’offre, ce qui fait grimper les cours à court terme », a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
En particulier, les États-Unis ont durci le ton vis-à-vis de l’Iran en affirmant mardi que les pays qui importent du pétrole en provenance de ce pays pourraient être sanctionnés et qu’aucune exemption ne serait accordée.
« La question est de savoir si les États-Unis cherchent à trouver un nouvel accord sur le nucléaire ou à paralyser l’économie et le gouvernement », estiment les analystes de JBC Energy.
Crainte* La hausse des cours du brut pourrait entraîner une nouvelle augmentation des prix du carburant et du gaz butane au Gabon, depuis que le gouvernement sous la pression, notamment du Fonds monétaire international, a décidé de lever les subventions sur les produits pétroliers et de les indexer aux variations des cours sur le marché international.
« Aujourd’hui, nous devons faire en sorte que les populations s’habituent, comme dans les pays industrialisés, à des prix des produits à la pompe qui varient en fonction des cours internationaux du pétrole. », avait prévenu le directeur général des Hydrocarbures, Bernadin Mve Assoumou.