DIG/ A l’instar du Rwanda, le Gabon n’est pas encore une destination de premier choix pour les investisseurs étrangers, en dépit de sa principale arme de séduction que constitue la Zone économique à régime privilégié de Nkok (Zerp).
Malgré les efforts déployés par le gouvernement, à travers le ministère de la Promotion des Investissements, en vue d’améliorer l’environnement des affaires, les avis des organismes internationaux restent encore largement mitigés.
C’est le cas du Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport global sur la situation macroéconomique et sociale du Gabon publié en aout 2021.
« Le climat des affaires et des investissements reste médiocre, notamment en raison de la corruption endémique et de la faiblesse des droits de propriété », indique les services du FMI.
Pour le Fonds, le gouvernement doit mettre l’accent sur l’achèvement du cadastre et du registre de la propriété et sur le renforcement du dispositif de lutte contre la corruption.
« Il faut améliorer la gouvernance et renforcer le dispositif de lutte contre la corruption. Achever les réformes relatives au cadastre et au registre foncier, et délivrer des titres de propriété. Cette mesure renforcera la confiance des investisseurs, favorisera l’investissement privé, notamment dans le bâtiment et le logement, et facilitera la mise en œuvre d’un régime d’impôt foncier équitable et efficace« , a souligné le Fonds.