Le commerce de l’Iboga pourrait rapporter des milliards de francs au Gabon

DIG/ Classé il y a encore quelques mois, dans le vague répertoire des produits forestiers non ligneux (PFNL), l’iboga est en passe de devenir une culture agricole, à part entière comme le maïs, l’ananas, le manioc.

En tout cas, des initiatives individuelles se multiplient pour lui conférer une identité agricole.

D’abord, sous la forme de petits jardins, de 10 à 500 mètres carrés ou plus, pour alimenter les consommateurs des marchés des cérémonies traditionnelles initiatiques. Ensuite, sous la forme de plantations.

La plus grande plantation d’iboga connue est celle de Hervé Omva, fondateur de l’entreprise IRDC Africa, qui entend valoriser cette plante rare pour l’exporter sur les marchés européens, pour des besoins médicaux et cosmétiques.

« Il y a là un énorme potentiel économique. Le kilogramme de racines d’iboga est vendu en Europe autour se 1,5 million de francs. Nous avons fait des études pour constater que le Gabon peut devenir premier producteur mondial de cette plante que la nature nous a donné, et, pourrions exporter pour plusieurs centaines de milliards de francs CFA », soutient-il.

Aujourd’hui Hervé Omva possède deux hectares de plantations d’ibooga.

« Je compte mettre sous terre 9500 plants d’iboga pour agrandir ma plantation », projette t-il. Le cultivateur est déjà parvenu à créer une pépinière qui alimente cycliquement sa plantation d’iboga en semence .

Dans trois ans, temps de maturation et d’entrée en récolte, il compte aller à la conquête du marché européen. Sa cible, le marché de la désintoxication aux drogues dures.

Selon les récentes études des agronomes européens, les prévisions de recettes pour 3 hectares de plantations d’iboga se chiffrent en dizaine de milliards de francs.

(Source : L’Union)

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